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Comprendre le principe de la technologie Blockchain

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La technologie Blockchain qui associe cryptographie et échange décentralisé de pair à pair a de beaux jours devant elle. Elle ouvre la voie à « l’internet des transactions » et se prépare à façonner le web de demain et révolutionner l’économie numérique. Café de la Bourse se penche sur cette technologie prometteuse.

Le Blockchain, un système informatique novateur

Le Web ne cesse d’évoluer : l’ère du web 3.0 ou internet des objets a rapidement suivi le 2.0 ou web social mais si l’on parle beaucoup de big data et d’objets connectés, on semble bien souvent oublier qu’en parallèle, une autre révolution émerge : celle de la technologie Blockchain.

Le principe de la technologie Blockchain

La Blockchain, qui signifie « chaîne de blocs » en anglais, est une technologie qui s’inspire du piratage des fichiers audio et video des années 1990 « peer to peer », de pair à pair en français. Il s’agit de la mise en œuvre de la solution d’un problème mathématique appelé problème des généraux byzantins qui consiste à s’assurer qu’un ensemble de composants informatiques fonctionnant entre eux sache gérer des défaillances ou malveillances. Ce protocole cryptographique est en théorie inviolable puisqu’il doit être capable de maintenir sa fiabilité dans le cas où une part minoritaire des composants enverrait des informations erronées ou malveillantes pour contourner la vérification de la double dépense.

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À ce titre, il permet à des inconnus de réaliser des transactions, sans intermédiaires, de façon sécurisée et sûre puisque chaque maillon de la chaîne est garant de l’ensemble.

Le Bitcoin, LA monnaie issue de la technologie Blockchain

L’application la plus connue à ce jour de la technologie Blockchain est le Bitcoin, une monnaie cryptée créée par Satoshi Nakamoto, dont on ignore s’il est un homme, une femme ou plusieurs personnes.
Un bitcoin se compose d’une clé privée, faite de 51 caractères alpha-numériques commençant par le chiffre 5, et d’une clé publique, faite de 34 caractères alpha-numériques commençant par « 1 » ou « 3 », du style 15VjRaDX9zpbA8LVnbrCAFzrVzN7ixHNsC, qui fait office de portefeuille électronique.

Le Bitcoin est une véritable monnaie dans le sens où il est non périssable, identifiable (comme pour les billets de banque, chaque Bitcoin possède son propre numéro) et est impossible à contrefaire. Il s’agit même là de sa grande force. Il est également facile à transporter et stocker : un ordinateur et/ou un smartphone suffisent. Un Bitcoin est également fongible puisque interchangeable avec un autre Bitcoin. Un Bitcoin est aussi divisible : un bitcoin se subdivis en 100 millions d’unités, appelées satoshis.

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Mais au-delà de cette seule monnaie, la technologie Blockchain est la technologie commune à la quasi totalité des monnaies cryptées.

Le Bitcoin : Véritable moyen de paiement accepté par tous?

Au regard de ces propriétés, le Bitcoin est donc une monnaie et devrait par conséquent être un moyen de paiement largement accepté, voire une réserve de valeur. Or, la situation est bien différente. Cette monnaie immatérielle, comme toutes les autres crypto monnaies, qui permet à son détenteur d’acheter des biens et des services sur internet, n’a ni banque centrale ni aucun organisme central, contrairement aux monnaies classiques. Elles reposent uniquement sur un vaste réseau de gré-à-gré sur internet même si l’autorité de régulation du marché des matières premières aux États-Unis, la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), a officiellement déclaré en septembre 2015 que le bitcoin entre dans la catégorie des matières premières, premier pas vers une régulation des monnaies virtuelles.

Pas sûr que le Bitcoin fasse émerger un système financier d’un nouveau genre, complètement décentralisé et totalement libre ! Il est plus probable qu’il reste une monnaie de niche prisée des geeks. Les frères Winklevoss l’ont appris à leurs dépens. Ces jumeaux connus pour avoir revendiqués la paternité de Facebook ont annoncé la création d’un ETF lié au Bitcoin, faisant monter fortement le cours de la monnaie virtuelle, avant de voir la SEC (L’U.S. Securities and Exchange Commission, le gendarme boursier américain) rejeter leur ETF, ce qui entraîna un mini-krach du Bitcoin, qui passa de 1 300 à 1 000 dollars dans la journée. De plus, on notera que le récent différend dans la communauté Bitcoin sur la vitesse des transactions a conduit au mois d’août 2017 à un « fork » qui a donné naissance à une seconde version : le bitcoin cash.

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Blockchain : L’ascension d’une nouvelle technologie

Loin de se cantonner au succès mitigé du Bitcoin, la technologie blockchain est l’objet d’un intérêt croissant des acteurs du monde de la finance pour les multiples possibilités qu’il offre dans tous les secteurs où intervient un tiers de confiance.

Le secteur financier à l’heure du blockchain

La blockchain, la technologie de stockage d’informations décentralisées et de protocoles décentralisés de vérification des échanges, intéresse non seulement les États mais aussi les banques et bien au-delà, tous les acteurs économiques. En effet, la Blockchain pourrait réduire les coûts de paiement et, de manière plus générale, les coûts de transaction. Plusieurs banques internationales ont fait des annonces en 2015 sur ces sujets. Neuf d’entre elles ont signé un partenariat avec une société américaine R3 pour l’utilisation du blockchain dans les marchés financiers : P Morgan, State Street, UBS, Royal Bank of Scotland, Credit Suisse, BBVA and Commonwealth Bank of Australia. Citibank a quant à elle annoncé son souhait d’émettre sa propre cryptomonnaie, le Citicoin.

Les places boursières sont elles aussi intéressées par cette technologie et Paris, au 30ème rang mondial des places financières selon le classement de mars 2016 de Global Financial Centres Index, a manifesté son intérêt pour le Blockchain. L’éventuelle adoption de cette technologie par Euronext pourrait bien être l’occasion de rafler quelques places au classement. Même si pour l’instants seules quelques expérimentations ont eu lieu, notamment sur le Nasdaq pour les sociétés non cotées, le système pourrait rapidement se développer, d’autant qu’il est porté par un volontarisme au plus haut niveau. Emmanuel Macron a en effet annoncé l’expérimentation de la blockchain pour le financement participatif lors de la journée Fintech Révolution de mai 2016.

Des organismes de formation comme Eurêka surfent aussi sur la vague Blockchain, proposant des sessions destinées aux financiers et assureurs pour découvrir comment tout organisme centralisateur peut être remplacé par des algorithmes cryptographiques et assimiler les outils de programmation d’actifs financiers numériques décentralisés.

Le crowdfunding aussi devrait profiter des avancées de la technologie blockchain. En effet, BNP Paribas Securities Services et SmartAngels ont signé en avril 2016 un partenariat stratégique sur l’application de la technologie Blockchain qui permettra aux entreprises non cotées d’émettre des titres sur le marché primaire et aux investisseurs d’avoir accès au marché secondaire en s’appuyant sur la technologie Blockchain. Le lancement du projet pilote est prévu au deuxième semestre 2016, sous réserve des approbations règlementaires par les autorités de tutelle des deux entités.

La technologie Blockchain à la conquête du monde

Mais la technologie Blockchain ne devrait pas trouver d’applications seulement dans le monde de la finance. Ainsi, « Le gouvernement chinois vient en effet d’annoncer son intention d’utiliser la technologie blockchain pour la collecte des taxes sociales et l’émission de factures électroniques. » souligne Tristan Colombet, CEO de DomRaider qui poursuit : « la ville de Dubaï avait annoncé dès 2016 son intention de transférer 100 % de ses documents officiels sur la blockchain d’ici 2020. Le gouvernement estime ainsi pouvoir réaliser une économie équivalent à 1 Milliard d’euros chaque année ». Aujourd’hui, cette transformation concerne aussi les États ainsi que des pans entiers de nombreux secteurs économiques comme par exemple l’immobilier avec Factom qui met en place en Honduras un outil de cadastre numérique. La Blockchain est évidemment présent dans le secteur des transferts d’argent. On peut citer Coinbase, gérant de portefeuilles bitcoin. Mais la technologie Blockchain touche aussi le domaine du covoiturage. LaZooz, start-up israélienne, propose un service de covoiturage entièrement repensé car décentralisé et détenu par sa communauté. Ce service, open source, permet aux conducteurs et aux passagers de se connecter en temps réel pour remplir les sièges vides des conducteurs, sans avoir à s’appuyer sur un acteur intermédiaire pour la mise en relation : tout passe par une plateforme autogérée.

Le monde des affaires est un terrain de jeu privilégié pour la technologie Blockchain dont les applications ne cessent de croître, telles les services proposés par Ethereum qui permet aux ordinateurs connectés à son écosystème d’automatiser des relations d’affaires et qui, en plus, n’ont plus besoin d’être validées par quiconque. Comme l’explique Vitalik Buterin, fondateur d’Ethereum dans les colonnes des Echos « la seule fonctionnalité de bitcoin est l’échange de devises alors qu’Ethereum permet de créer tout type d’applications ». Au cœur d’Ethereum, on peut en effet exécuter des « smart contracts » (contrats intelligents), qui sont des morceaux de codes informatiques gérant seuls des transactions et ce sans intermédiaires et de façon sécurisée. Même la politique vit cette disruption avec des initiatives comme DemocracyOS, plateforme citoyenne à disposition des démocrates du monde entier pour ouvrir des espaces de parole autour des thèmes de société.

Les applications possibles de la technologie Blockchain sont vertigineuses. Elle pourrait engendrer ainsi une sorte d’économie « horizontale », complètement décentralisée.

Comme tout concept émergent, les technologies du blockchain ont besoin de définition et d’harmonisation pour susciter la confiance des utilisateurs et des investisseurs car en effet plus de 600 technologies de blockchain différentes sont connues à ce jour. Par ailleurs, chaque État a sa propre conception des crypto-monnaies dont sont issues les blockchains. Depuis décembre 2016, sous l’égide de l’ISO, des experts issus de seize pays travaillent à la mise en place de normes volontaires pour dessiner les contours de cette technologie qui souffre aujourd’hui d’un impérieux besoin de définition et d’harmonisation. La France participe aux travaux de l’ISO via l’AFNOR, organisme français de référence pour les normes volontaires, qui a créé une commission de normalisation sur le sujet. L’enjeu essentiel est de savoir de quoi l’on parle pour Michelle Abraham qui prend part aux discussions : « Il me paraît fondamental de savoir de quoi on parle et qu’une entreprise sache ce qu’elle achète comme service, si elle souhaite utiliser cette technologie. Parce que certains disent vendre une blockchain, alors que littéralement, ce n’en est pas une » explique-t-elle. La normalisation volontaire devrait permettre aux professionnels du secteur de peu à peu gommer les zones de flou de cette technologie encore très mal comprise par les non-initiés.

Les limites de l’outil de stockage Blockchain

Par l’idée qu’elle véhicule d’un renversement complet du jeu économique donnant le pouvoir aux individus, la technologie blockchain a de quoi séduire. Mais saura-t-elle s’imposer et redistribuer la donne ? L’Internet du futur sera-t-il celui qui balayera sur son passage les acteurs historiques de la finance ?

Cet outil innovant qui pourrait modifier drastiquement notre rapport au monde doit se plier à quelques contraintes matérielles et financières de taille : les limites techniques et énergétiques d’une part et le coût de gestion des ordinateurs mis en réseau d’autre part.

Source Cafedelabourse.com

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