Les cryptonautes millionnaires ne vivent plus seulement dans la peur du hack. Désormais, ils redoutent l’enlèvement, le chantage, ou l’agression. Plusieurs incidents récents ont marqué un tournant : à Dubaï, à Lisbonne ou à Miami, des proches de détenteurs de portefeuilles très exposés ont été visés. Résultat : une nouvelle tendance émerge. Les riches du Web3 engagent des gardes du corps.
Discrétion, formation tactique et sécurité intégrée
Ces nouveaux protecteurs ne sont plus d’anciens videurs de boîtes de nuit. Ce sont d’anciens agents des forces spéciales, formés à la cybersécurité. Ils protègent physiquement la famille, mais aussi les accès numériques. Certains suivent même des formations en blockchain pour anticiper les méthodes de pression liées aux portefeuilles hardware.
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Services de protection intégrés pour les cryptonautes millionnaires
Des start-ups spécialisées sont apparues, comme CipherShield ou VaultOps, qui proposent des services de protection intégrés : escortes discrètes, bunkers familiaux, brouilleurs d’accès Wi-Fi, tunnels VPN privés. Les budgets peuvent dépasser les 500 000 $ par an pour les profils les plus exposés.
Entre paranoïa justifiée et culte de l’inviolabilité
Sur Twitter ou dans les cercles privés, certains se vantent d’avoir des « bodyguards 3.0 ». D’autres dénoncent une escalade ridicule, preuve d’une obsession sécuritaire. Mais une chose est sûre : dans un monde où un portefeuille de 24 mots peut valoir des centaines de millions, la menace physique devient une extension naturelle de la menace numérique.
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La cryptosphère apprend à vivre avec une nouvelle réalité : la richesse décentralisée attire des risques très concrets.
