Le Québec devient de plus en plus un site d’intérêt pour les mineurs de bitcoin. La province canadienne offre de l’électricité peu coûteuse et des hivers froids assurant un refroidissement peu coûteux, idéal pour l’extraction de crypto-monnaie.
Un jeune entrepreneur canadien a déclaré aux médias locaux que le Québec devenait un hotspot de l’industrie minière
Mr Bertrand gère environ 50 ASICs dans un entrepôt à la périphérie de Montréal. Chaque unité consomme environ 90 cents canadiens (environ 70 cents américains) par jour, mais peut générer un revenu d’environ 600 dollars canadiens (470 dollars américains) par mois. Les coûts énergétiques peu élevés sont attribués à l’abondance de l’hydroélectricité dans la province, ce qui, selon M. Bertrand, suscite l’intérêt des grandes sociétés minières de Chine et d’Islande.
Hydro-Québec, une entreprise d’État basée à Montréal, gère la distribution de l’électricité à travers le Québec. On estime que plus de 40% des ressources en eau du Canada sont situées dans la province, ce qui fait d’Hydro-Québec le quatrième plus grand producteur d’hydroélectricité au monde. Bien que le prix moyen de l’énergie résidentielle au Québec soit de 5,82 ¢ CAD (4,56 ¢ US) le kilowattheure (kWh), Hydro-Québec a récemment annoncé qu’elle introduira un «taux de revitalisation industrielle» à compter du 1er avril 2018. Une fois en vigueur , le nouveau tarif fournira de l’électricité aux entreprises nécessitant «au moins 500 [kilowatts] de demande supplémentaire» pour un tarif de 3,30 ¢ CAD (2,58 ¢ USD).
L’énergie peu coûteuse du Québec attire les mineurs Chinois
Un nombre croissant de mineurs chinois de bitcoin ont commencé à explorer d’autres emplacements dans lesquels baser leurs opérations, alors que les inquiétudes croissantes que le gouvernement central chinois pourrait chercher à étendre sa récente répression de la crypto-monnaie pour cibler l’exploitation du bitcoin. Radio-Canada a récemment rapporté “qu’une douzaine de grands acteurs asiatiques de l’industrie de la crypto-monnaie ont contacté Hydro-Québec, alors qu’ils cherchent un endroit pour installer leurs énormes centres informatiques”.
Eric Filion, vice-président des clients d’Hydro-Québec, a confirmé le rapport en déclarant: “Ce sont de gros joueurs qui nous contactent … Le Centre Bell à Montréal consomme l’équivalent de 5 mégawatts de puissance. Les joueurs qui nous contactent [consomment] de 5 mégawatts à plusieurs centaines de mégawatts de puissance.”