L’Australie et Singapour vont tester le commerce « sans papier » grâce à la technologie Blockchain.
L’Australian Border Force (ABF), l’agence des douanes et de la protection des frontières du pays, souhaite simplifier le commerce transfrontalier avec Singapour en utilisant la technologie Blockchain.
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Dans le cadre de l’accord Australie-Singapour sur l’économie numérique (DEA), un essai via la technologie Blockchain a été lancé cette semaine pour tenter de faciliter l’échange numérique de documents commerciaux entre les entreprises, comme l’a annoncé l’ABF mercredi.
En collaboration avec les douanes de Singapour et l’Autorité de développement des médias Infocomm de Singapour (IMDA), l’essai vise à réduire les coûts administratifs et à accroître l’efficacité des échanges commerciaux. Plus précisément, il permettra de tester les plateformes de vérification numérique à la fois dans le grand livre intergouvernemental de l’ABF et dans la plateforme TradeTrust de l’IMDA pour le partage de documents électroniques, principalement des certificats d’origine.
« Cette initiative intégrera le commerce sans papier et l’échange numérique sécurisé d’informations commerciales dans la future architecture et conception d’un guichet unique pour le commerce australien », a déclaré le commissaire de l’ABF, Michael Outram.
Les entreprises et les organismes de réglementation sont censés fournir des retours d’informations sur le processus, avec la participation de la Chambre de commerce et d’industrie australienne, du Groupe industriel australien ainsi que des institutions financières de Singapour, dont la banque ANZ.
Dans le cadre de la feuille de route nationale sur la Blockchain, dirigée par le ministère de l’industrie, des sciences, de l’énergie et des ressources, l’ABF donnera son avis sur les leçons tirées de l’essai et présentera celles-ci dans un rapport de découverte prévu pour le début de 2021.
Le DEA, signé en août, définit un cadre pour réduire les obstacles au commerce numérique, ainsi que pour favoriser un environnement dans lequel les entreprises et les consommateurs peuvent participer à la numérisation des deux économies.