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Quand la crypto devient une bouée de sauvetage géopolitique

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Quand la crypto devient une bouée de sauvetage géopolitique │ Quand la crypto s’immisce dans la géopolitique. La cryptomonnaie n’a pas bouleversé Wall Street. Elle n’a pas remplacé les banques centrales ni supplanté le dollar. Mais dans les marges du monde, là où la monnaie nationale ne vaut plus rien et où les circuits financiers officiels vacillent, la crypto est devenue un outil vital. Pas pour spéculer. Pas pour investir. Pour survivre.

Dans certains pays d’Afrique, d’Amérique latine ou du Moyen-Orient, la blockchain comble le vide laissé par des États fragiles, des banques défaillantes ou des sanctions internationales. Elle permet d’échapper à l’inflation, d’envoyer de l’argent à l’étranger, de contourner les interdictions bancaires. Elle devient une monnaie de repli, une finance de secours, une souveraineté individuelle.

Cette adoption n’est pas théorique en géopolitique!

Elle n’est pas future. Elle est déjà là, souterraine, pragmatique, irréversible. Ce phénomène bouleverse l’idée même que l’on se fait de l’économie mondiale : ce n’est plus le système officiel qui tient debout les sociétés, mais souvent une finance parallèle, décentralisée et transfrontalière, incarnée par des stablecoins, des portefeuilles anonymes, et des millions d’utilisateurs invisibles.

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Dans cet article, nous partons là où la crypto n’est pas une mode, mais un besoin vital : Nigéria, Turquie, Argentine, Salvador, Iran. Chaque pays raconte à sa façon comment la blockchain redessine en silence la carte de la résilience géopolitique.

Les monnaies s’effondrent, la crypto s’impose

La crypto ne révolutionne pas la finance mondiale dans les pays riches. Elle remplace la monnaie dans ceux où l’économie vacille. Là où les devises s’effondrent, les blockchains deviennent une forme de résistance.

Au Lagos, un jeune entrepreneur refuse d’être payé en naira. Il exige des USDT. À Istanbul, une famille change ses lires en bitcoin dès qu’elle est versée. En Argentine, les épargnants passent par Binance avant d’acheter leur pain. Ce n’est plus une mode, c’est une réaction de survie.

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Argentine l’ultra-dollarisation informelle

L’inflation dépasse les 250 % en rythme annuel. Le peso n’est plus qu’un fantôme. L’USDT, lui, devient roi. Mais faute de dollars physiques, les Argentins se tournent vers les stablecoins.

Sur Telegram, les groupes d’échange USDT contre pesos explosent. Les boutiques de quartier affichent leurs prix en crypto. Les banques centrales peuvent bien réglementer, elles ne contrôlent plus rien. La “crypto-dollarisation” échappe à l’État. Elle devient une monnaie de fait.

L’Argentine et le fiasco du $LIBRA

En février 2025, le président argentin Javier Milei, un vrai pro-crypto, a promu la cryptomonnaie $LIBRA, provoquant une envolée de sa valeur. Mais en quelques heures, le jeton s’est effondré, entraînant des pertes estimées à 250 millions de dollars pour les investisseurs. Milei a rapidement retiré son soutien, mais fait face à plus de 100 plaintes pour fraude et des appels à sa destitution.

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Turquie entre effondrement monétaire et adoption massive

Avec une inflation officielle à 70 %, mais bien plus ressentie dans les faits, la livre turque ne vaut plus grand-chose. Le pays est aujourd’hui l’un des plus gros utilisateurs de crypto par habitant. Pas pour spéculer, mais pour préserver son pouvoir d’achat.

Binance, OKX, KuCoin et d’autres plateformes traduisent leurs interfaces en turc, ciblent la population locale. Le bitcoin n’y est pas idéologique. Il est pragmatique. Il circule dans les cafés, les garages, les familles. La crypto devient ici une monnaie grise, tolérée sans être reconnue.

Nigéria et Salvador deux visions opposées

Le Nigéria tente d’imposer sa propre monnaie numérique, le eNaira, sans succès. Pendant ce temps, les jeunes préfèrent BUSD, DAI ou USDT. Le pays est pourtant celui qui compte le plus de détenteurs de crypto sur le continent africain, malgré les interdictions répétées.

À l’inverse, le Salvador légalise le bitcoin en 2021. Mais les résultats sont mitigés. Peu de Salvadoriens utilisent Chivo, l’app officielle. Le bitcoin reste marginal dans les usages. Pourtant, à l’échelle symbolique et diplomatique, c’est un pari politique. Bukele a attiré des capitaux, des touristes crypto et des crypto-nomades. Il a aussi démontré que la souveraineté monétaire peut être reprogrammée.

Le Bitcoin Passport

Cette initiative audacieuse s’inscrit dans le cadre du « Bitcoin Passport », une nouvelle politique permettant aux investisseurs Bitcoin d’acquérir un visa et, éventuellement, d’obtenir la citoyenneté salvadorienne. Cette mesure vise à attirer davantage d’investissements dans le pays, renforçant ainsi son statut de leader dans l’écosystème crypto.

Iran la blockchain comme outil de contournement

Sous sanctions américaines depuis des années, l’Iran s’est tourné vers le minage de bitcoin. Officiellement toléré, parfois encouragé, parfois réprimé, le secteur fonctionne dans un flou volontaire. Le minage devient une industrie semi-clandestine qui alimente le commerce extérieur du pays.

Des rapports évoquent l’usage de stablecoins ou de bitcoin pour régler des importations de Chine et de Russie, contournant le SWIFT. Là encore, la crypto devient un outil de résistance financière face à l’ordre dollarisé.

L’Éthiopie, pays d’Afrique du Nord-Est, franchit une étape cruciale

Notamment en intégrant le minage de Bitcoin dans son secteur minier, attirant ainsi l’attention mondiale. Avec un projet d’exploration de données de 250 millions de dollars, le gouvernement éthiopien se positionne au cœur de l’évolution des monnaies numériques à l’échelle planétaire.

Un projet lucratif d’avenir pour l’Afrique

D’autres nations africaines se lancent également dans l’aventure du minage de Bitcoin. Le Kenya se positionne en tant que pionnier avec Gridless, une entreprise minière de Bitcoin, qui a formé une alliance minière pour l’Afrique verte. Leur rapport détaille des mesures visant à réduire le déficit d’accès à l’électricité dans les régions défavorisées grâce aux réseaux et centres de données Bitcoin.

Vers une transformation géopolitique de la cryptomonnaie

Dans ces pays, la crypto ne sert pas à spéculer sur les mèmecoins. Elle n’est pas un luxe de geek. C’est un besoin vital. Elle contourne les douaniers, les gendarmes du FMI, les banques. Elle transforme le citoyen lambda en opérateur d’un système parallèle.

Voir aussi: Bitcoin stratégique, pourquoi les sociétés japonaises misent massivement sur l’actif numérique ?

Mais attention : cette adoption n’est pas sans risques. Elle repose souvent sur des plateformes centralisées (Binance, Tether), peu transparentes. Elle expose aussi les plus fragiles à la volatilité.

Ce que cela change

La crypto n’est pas universelle. Elle est contextuelle. Elle n’apporte pas la même réponse à Paris, Lagos ou Buenos Aires. Mais dans les zones de tension, elle remplit les vides laissés par l’État, la banque, la monnaie.

Ce n’est pas une révolution. C’est un glissement. Lent, souterrain, mais irréversible.

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