Donald Trump veut frapper fort, il ressuscite un projet explosif : le Genius Act. Son but ? Offrir un visa rapide et un chemin express vers la citoyenneté à « toute personne étrangère diplômée dans les domaines de pointe ». IA, cybersécurité, biotechnologies, énergie : les diplômés des meilleures universités américaines seraient invités à rester. Et à produire. Pour l’Amérique.
Vidéo de: Cryptolyze
Genius Act, une arme électorale à double tranchant
Trump relance le Genius Act pour séduire les élites mondiales. Ce visa express pour les talents diplômés dans les secteurs stratégiques vise désormais une cible explicite : les développeurs crypto.
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Smart contracts, ZK-rollups, cybersécurité blockchain… Trump ne veut plus les laisser partir à Dubaï, Lisbonne ou Zug. Il veut les naturaliser.
La crypto devient enjeu de souveraineté
Dans son discours du 27 juin, Trump l’a laissé entendre : « L’Amérique ne doit pas perdre le contrôle de l’innovation numérique ». Son équipe vise surtout les chercheurs étrangers formés aux États-Unis, souvent derrière les couches fondamentales d’Ethereum, Solana ou Bitcoin Ordinals. Ces profils partent en masse, freinés par les limites du visa H1B. Le Genius Act briserait ce verrou.
Silicon Valley et crypto VCs à l’affût
Les grands fonds Web3 voient d’un bon œil ce virage. Plusieurs lobbies poussent pour y inclure aussi les créateurs de protocoles décentralisés, même sans diplôme. L’idée : attirer les cerveaux, pas les papiers. Si le Genius Act passe, les États-Unis pourraient redevenir un hub d’innovation blockchain, face à l’Europe trop réglementée et à l’Asie fragmentée.
Extrapolation stratégique
Ce projet n’est pas qu’un outil électoral. C’est une réponse géopolitique à la fuite des cerveaux crypto vers des zones offshore. En stabilisant juridiquement les talents Web3, Trump tente de repositionner les États-Unis au centre de la finance décentralisée. Et de s’assurer que la prochaine révolution blockchain porte l’étiquette Made in America.
Genius Act: vers une guerre mondiale des cerveaux
Si le Genius Act passe, l’effet domino sera immédiat. L’Europe devra adapter ses propres politiques migratoires tech. Le Canada, chouchou des ingénieurs étrangers, pourrait en pâtir. La Chine accélérera son programme de rapatriement des talents.
