Compte tenu de tous les gains acquis grâce aux cryptomonnaies, de nombreux particuliers, en France et dans le monde, sont la cible de la fiscalité cherchant à prélever leurs gains numériques.
Toutefois, il existe à ce jour différents pays que l’on peut aujourd’hui considérer comme des « paradis fiscaux » dédiés aux cryptomonnaies. Des pays où on ne taxe pas le Bitcoin ni d’autres cryptomonnaies.
L’Allemagne, un pays d’Europe de l’Est qui n’impose aucune taxe Bitcoin
L’Allemagne propose une approche unique de la taxation des monnaies numériques telles que Bitcoin. Contrairement à la plupart des autres États, la plus grande économie d’Europe considère le BTC comme de l’argent privé, par opposition à une devise, une marchandise ou une action.
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Pour les résidents allemands, toute cryptomonnaie détenue depuis plus d’un an est exonérée d’impôts, quel qu’en soit le montant. Si les actifs sont détenus pendant moins d’un an, l’impôt sur les plus-values ne s’accumule pas sur une vente, tant que le montant n’excède pas 600 euros (692 $).
Cependant, pour les entreprises, c’est une autre affaire; une startup constituée en Allemagne doit toujours payer des impôts sur les bénéfices des sociétés sur les gains de cryptomonnaie, comme elle le ferait avec tout autre actif.
La Biélorussie, pays cloisonné sans taxe Bitcoin
La Biélorussie adopte une approche expérimentale des cryptomonnaies. En mars 2018, une nouvelle loi a légalisé les activités de cryptomonnaie dans l’État d’Europe de l’Est, exonérant d’impôts les particuliers et les entreprises qui y participent jusqu’en 2023 (date à laquelle elle fera l’objet d’un examen.)
En vertu de la loi, l’exploitation minière et l’investissement dans des cryptomonnaies sont considérés comme des investissements personnels, et donc exonérés d’impôts sur le revenu et de plus-values.
Les lois libérales visent à stimuler le développement d’une économie numérique et l’innovation technologique. Le pays a récemment été classé troisième en Europe de l’Est et 19e au niveau mondial pour les niveaux de crypto trading P2P.
Malte, un paradis fiscal pour les cryptomonnaies ?
Le gouvernement de la soi-disant « Blockchain Island » comme Malte aime à se faire appeler reconnaît Bitcoin «comme une unité de compte, un moyen d’échange ou une réserve de valeur».
Les directives fiscales de Malte, publiées en 2018, font également une distinction entre Bitcoin et les soi-disant « tokens financiers », équivalents à des dividendes, des intérêts ou des primes. Ces derniers sont assimilés à des revenus et imposés au taux applicable.
Naturellement, le Salvador s’oppose aux taxes Bitcoin
À la suite de l’adoption d’une loi visant à donner cours légal au Bitcoin au Salvador, le pays exonérerait les investisseurs étrangers du paiement d’impôts sur leurs gains en Bitcoin. C’est ce qu’affirme Javier Argueta, conseiller juridique du président Nayib Bukele, qui a déclaré à l’AFP que « Si une personne a des actifs en Bitcoin et réalise des bénéfices élevés, il n’y aura pas d’impôt. Ceci est évidemment fait pour encourager les investissements étrangers ». Argueta a ajouté qu' »il n’y aura aucun impôt à payer ni sur l’augmentation de capital ni sur les revenus ».
La Malaisie profite de l’essor des cryptomonnaies et n’impose aucune taxe Bitcoin
En Malaisie, les transactions de cryptomonnaie sont actuellement exonérées d’impôts et les cryptomonnaies ne sont pas éligibles à l’impôt sur les plus-values, car les monnaies numériques ne sont pas considérées comme des actifs ou une monnaie légale par les autorités.
Cependant, les bénéfices du trading cryptographique actif peuvent être considérés comme des revenus et donc considérés comme un revenu imposable.
Le Portugal
Le Portugal a l’un des régimes fiscaux les plus respectueux de la cryptographie au monde.
Le produit de la vente de cryptomonnaies par des particuliers est exonéré d’impôts depuis 2018, et le commerce de cryptomonnaies n’est pas considéré comme un revenu d’investissement (qui est normalement soumis à un taux d’imposition de 28%.)
Cependant, les entreprises qui acceptent les monnaies numériques comme moyen de paiement pour des biens et services sont elles assujetties à l’impôt sur le revenu.